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d'après Puck de Rudyard Kipling

et Le Songe d'une Nuit d'été de William Shakespeare

Adaptation : Corinne Kemeny et Chantal Labouré

(dessin : Tignous)

- Création en 2003

- Festival « Solstice » dirigé par Marc Jancourt (Théâtre Firmin Gémier - Antony) Représentation au Parc Bourdeau.

- Festival « Les Enfants du 9 », dirigé par Isabelle Calabre.

- Reprises en 2005 et en 2009 (en version bilingue, franco-allemande, au Centre Français de Berlin et au Théâtre Firmin Gémier d'Antony).

« C'est l'heure où le lion rugit,

L'heure où le loup hurle à la lune... »

 

 

 

 

 

Le royaume de Féerie est menacé. Oubliés des mortels, les fées, les elfes et les lutins abandonnent leurs collines, leurs forêts et leurs trous, et disparaissent peu à peu. La reine Titania et le roi Obéron, qui se partagent ce qui reste de leur monde, ne parviennent plus eux-mêmes à s'entendre. Car une prophétie annonce qu'un enfant, le Darjeeling, viendra rétablir le lien entre les hommes et le peuple de Féérie...

Le bestiaire merveilleux des elfes, des fées, des lutins et des harpies agit comme un miroir grossissant de notre monde. La fascination qu'il suscite, à la lecture du Puck de Kipling ou du Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, que les enfants-comédiens ont été amenés à découvrir, ou encore du côté des romans de chevalerie, dans les aventures de Merlin, tient peut-être davantage aux ressemblances que cet univers entretient avec le nôtre qu'à son étrangeté.

Abordant le problème du divorce, et de l'enfant coupé en deux par des parents qui se déchirent, pour reprendre l'image biblique du jugement de Salomon, Puck, « comédie lutine », n'a au fond rien de très enfantin. La magie, la facétie, le merveilleux, qui composent le monde de l'enfance, interviennent dans cette histoire comme des révélateurs, accélérant et soulignant les effets mécaniques par lesquels notre inattention aux autres et notre égoïsme nous conduisent infailliblement au désastre.

« Nous sommes de l'étoffe où se brodent les rêves » écrivait Shakespeare : né de l'illusion, l'acteur est intimement lié à ce temps de vie intense que menace la lumière du jour. Image d'un monde sur le point de disparaître, le peuple de Féérie incarne ainsi la condition même du comédien et de l'enfance, dans leur rapport continuel à l'éphémère.

Afin de créer esthétiquement la possibilité de cet autre monde, fait de légèreté et de fragilité, la décoratrice florale Izumi Imamura a participé à l'élaboration des costumes et des accessoires, imaginant pour Le Feu Follet des parapluies extraordinaires, des ailes et des coiffes féériques, pour permettre aux enfants-comédiens de se fondre aisément dans la nature, et, à loisir, de disparaître...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On parle de nous :

- Figaroscope : Article de Dominique Duthuit - Semaine du 15 mai au 21 mai 2003.

- Politis : Article de Véronique Lopez - Semaine du 15 au 21 mai 2003.

- Radio France Internationale : Emission L'Ecole des savoirs, avec pour sujet Les enfants du divorce, par Morgane Dulièges (mai 2003). Reportage complet sur l'équipe artistique et le projet de la compagnie, enregistré pendant le Festival « Les enfants du 9 ».

- France Culture : Emission « Si toutes les colères du monde » par Aline Pailler, annoncée dans Télérama en mai 2003. (cf. « présentation »)

-Le Nouvel Observateur : Article d'Isabelle Calabre, organisatrice du Festival « Les enfants du 9 ».

- Zurban Paris : 2 articles de Céline Connan, à l'occasion du Festival « Les enfants du 9 » et du Festival « Solstice » (Théâtre Firmin Gémier). Semaine du 14 mai au 20 mai 2003 et semaine du 18 au 24 juin 2003.

Si toutes les colères du monde - France culture
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Les spectacles en France

2003 - Puck

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